Éducation sexuelle complète, Kenya

Besoins non satisfaits en matière d’éducation sexuelle complète : une étude qualitative auprès d’élèves du secondaire dans l’ouest du Kenya.

Il s’agissait d’une étude qualitative, imbriquée dans une étude d’intervention pré- et post-test dans le but de réduire la stigmatisation liée à l’avortement et à l’utilisation de contraceptifs chez les élèves du secondaire dans une zone suburbaine de Kisumu, dans l’ouest du Kenya (enregistrée sur ClinicalTrials.gov NCT03065842). Deux écoles, une école d’intervention (I) et une école témoin (C). L’école I a bénéficié d’une intervention d’éducation sexuelle d’un mois (huit à neuf heures au total) en février 2017, tandis que l’école C n’en a pas bénéficié. Il s’agissait d’une intervention en milieu scolaire dispensée en trois sessions différentes. Le but de l’intervention était d’aider les élèves à comprendre les mythes et la réalité entourant la prestation de services d’avortement et les soignants d’avortement. Elle visait également à aider les participants à évaluer leurs points de vue et éventuellement à modifier leurs opinions sur la stigmatisation liée aux sujets de santé et de droits sexuels et reproductifs (SDSR). L’intervention CSE a été conçue sur la base des résultats préliminaires des activités de la phase initiale (ateliers, groupes de discussion, étude de base) et sur la base des lignes directrices de la Fédération internationale pour la planification familiale (Citation2016) et couvrait divers sujets de santé sexuelle et reproductive, en mettant l’accent sur les grossesses non désirées, l’avortement et la contraception chez les adolescentes. L’intervention pédagogique comprenait des discussions de groupe, la rédaction de dossiers, des jeux de rôle, des conférences, des présentations et des séances de questions-réponses anonymes. Pour évaluer l’efficacité de l’intervention, une enquête de point final a été réalisée un an après (février 2018) l’intervention. Des assistants de recherche formés ont administré les questionnaires en classe fermée. Dans le questionnaire de suivi, les étudiants avaient la possibilité de répondre à une (1) question ouverte sur la manière dont ils préféraient dispenser l’ECS et d’identifier les sujets souhaités. L’objectif de l’étude actuelle était d’analyser ces réponses. Le rapport a été établi conformément aux normes de la ligne directrice d’O’Brien et al. (Citation2014) pour la rédaction de rapports de recherche qualitative. En savoir plus